La faculté d’innover est une composante majeure des entreprises de la parachimie adhérentes aux syndicats de la Fipec. Elle concerne aussi bien les produits de chimie de formulation en eux-mêmes que leur processus de fabrication. Représentant d’un secteur en mutation, porté vers l’avenir, la Fipec révèle l’innovation et porte le savoir-faire créatif. Au carrefour de la chimie et des matières créatives, la Fipec donne un nom aux métiers de la chimie de formulation, associant créativité et précision.

L’innovation dans l’ADN de la filière pour une croissance durable et responsable

Ces vingt dernières années, des progrès considérables ont été réalisés en Recherche & Développement au sein des entreprises des peintures, enduits, vernis, des encres d’imprimerie, des couleurs pour l’art, le loisir et l’enseignement, des colles, adhésifs et mastics ainsi que des résines.

Ces progrès se sont principalement portés sur la durabilité et la qualité des produits, la facilité et la rapidité de leur mise en œuvre et leur niveau de performance. Les moteurs de cette dynamique d’innovation sont les impératifs d’hygiène, de sécurité et d’environnement, les considérations économiques mais aussi la problématique des matières premières.

Cette démarche d’optimisation est menée au stade de la production, avec en vue l’amélioration de la productivité comprenant :

  • L’amélioration des conditions de mise en œuvre vers plus de confort et de rapidité (application, séchage) ;
  • La réduction des quantités de produit utilisées ;
  • La recherche de matières premières plus performantes et économiques dans un contexte très tendu (pénuries, prix instables…) ;
  • Un meilleur rapport qualité/compétitivité.

Les efforts de R&D sont aussi concentrés sur la conception des produits, avec la prise en compte de la dimension écologique et de durabilité, cela incluant :

  • La substitution des substances préoccupantes dans la formulation des produits ;
  • La limitation de l’utilisation des primaires et solvants organiques ;
  • La prise en compte de l’impact santé et environnement sur toute la durée de vie des produits.

Enfin la phase de la distribution est prise en compte par des entreprises du secteur, avec notamment la réduction des déchets d’emballage :

  • développement de concepts d’emballage éco dose et éco recharge ;
  • allégement du poids des produits ;
  • réduction des déchets et des coûts de transport par la limitation de l’emballage (par exemple substituer le métal par le plastique)

En chiffres

40 %
à l’horizon 2040 : part de marché des produits biosourcés (projection de l’ADEME)
2012
Date de l’adhésion de la FIPEC à l’Association de la Chimie du Végétal

Chimie du végétal : l’avenir des produits de formulation

Les matières premières issues de la pétrochimie sont utilisées à 95 % dans la chimie traditionnelle. De plus en plus d’industriels, notamment dans le secteur de la parachimie et représentés par la Fipec, placent les produits biosourcés au cœur de leur stratégie. Leur valeur environnementale élevée, la raréfaction des ressources fossiles et l’instabilité des prix les positionnent comme alternatives à beaucoup d’utilisations. Par exemple :

  • Dans l’industrie des colles, utilisation des dérivés de l’amidon : adhésifs pour la fabrication de cartons ondulés et de sacs en papiers ; partie adhésive des papiers peints, étiquettes, rubans adhésifs…
  • Dans l’industrie des peintures, intégration de produits biosourcés dans la formulation : émulsions Alkydes végétales, développement en cours de bio solvants.

Ces perspectives d’innovations éco-respectueuses et stratégiques ont amené la Fipec à adhérer à l’Association de la Chimie du Végétal en mars 2012. L’Objectif ? Jouer un rôle actif dans le développement à fort potentiel des produits d’origine végétal.