En tant que fédération innovante, engagée pour une croissance durable et responsable des industries de la formulation, la FIPEC défend une approche raisonnée du développement durable, fondée sur la science.

Elle joue un rôle fondamental de vigilance et de clarification qui apporte précision technique et scientifique au législateur afin que ce dernier puisse évaluer avec justesse les risques posés par la formulation des produits de l’industrie. 

Dans cet esprit et au terme de 9 ans de combat, la Fipec a été entendue sur la prise en compte du mode d’utilisation du dioxyde de titane contenu dans les peintures. 

Le dioxyde de titane dans nos industries, une matière première indispensable menacée par une confusion d’analyse avec les nanoparticules de dioxyde de titane, très peu ou pas utilisées dans nos industries, et jamais pour une utilisation alimentaire.

Le dioxyde de titane, ou TiO2, est une poudre inorganique inerte, utilisée dans quasiment toutes les peintures. C’est un composé irremplaçable qui apporte de la blancheur, de l’opacité et de l’étanchéité grâce à son pouvoir couvrant.

En 2006, l’International Agency for research on cancer (IARC) a identifié le dioxyde de titane comme substance potentiellement cancérigène pour l’homme par inhalation, après des études sur la forme nanoparticulaire du Ti02. Or, le TiO2 qui entre dans la formulation des produits fabriqués par les adhérents de la FIPEC (comme les peintures par exemple), des mélanges liquides ou visqueux, n’est pas inhalable.

Lorsqu’il était question d’intégrer le dioxyde de titane dans un classement européen harmonisé, la FIPEC est intervenue pour défendre la prise en compte du mode d’utilisation de cette matière première dans ses industries, et en particulier sa forme.

Une démarche de clarification menée par la FIPEC auprès des instances décisionnaires

Sur la base d’études réalisées par des organismes indépendants, la FIPEC a su expliquer aux décisionnaires que les mélanges chimiques – sous forme liquide ou visqueuse – n’étaient pas de nature à exposer le consommateur final à l’inhalation de nanoparticules pures de TiO2.

Ce travail de clarification de la fédération a permis d’éviter des restrictions de manipulation, de stockage et d’étiquetage des produits, ou encore de précaution d’usage des peintures pour les adhérents.

La défense des intérêts de l’industrie et des utilisateurs : un combat de longue haleine

Après plus de 9 ans de procédure, les régulateurs ont su laisser place au pragmatisme tout en confirmant qu’au niveau des sites de production, le TiO2 devra être traité en tant qu’agent chimique nécessitant des protocoles d’utilisation spécifiques.

Notre industrie est très attachée à réagir avec efficacité à l’identification de nouveaux risques. C’est le quotidien de notre innovation et R&D, avec la recherche de nouvelles formules pour répondre aux plus grandes exigences sanitaires et environnementales. Mais il est important de toujours promouvoir une réglementation reposant sur une analyse scientifique et juridique rigoureuse, lorsqu’il y a contrainte réglementaire, tout en valorisant les meilleures pratiques responsables en complément. C’est en ce sens que la FIPEC conçoit son action.