La Fipec confirme Jacques Menicucci à sa présidence et poursuit sa réflexion face aux enjeux de la formulation

Réunis à l’occasion de leur journée annuelle, les adhérents de la Fédération des Industries des peintures, colles, encres, couleurs pour l’art et résines synthétiques (Fipec) réélisent Jacques Menicucci comme président et portent à leur réflexion le rôle de leurs industries face aux enjeux de la raréfaction des matières premières.

Paris, le 13 juin 2024 – Réunis en Assemblée générale, les adhérents de La Fipec confirment dans ses fonctions Jacques Menicucci, président sortant. Ce quatrième mandat de 3 ans lui permet de poursuivre sa mission de représentation des 150 entreprises membres des syndicats de la fédération. Pascal Tisseyre, Président PPG AC France et Vice-Président Affaires Gouvernementales PPG EMEA est, par ailleurs, élu Président-Adjoint. Par le jeu de la vice-présidence tournante, Romain Cléret (Directeur commercial France Benelux et Afrique de Sun Chemical et Président de l’AFEI), actuel Président-adjoint, accède à la vice-présidence de la Fipec succédant ainsi à Gary Haworth (Directeur général de la société Toupret et adhérent du Sipev).

Diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Marseille – Provence en 1978 (aujourd’hui Kedge Business School), Jacques Menicucci intègre la même année, le Groupe Allios, entreprise familiale et leader régional de peintures. Il en devient Directeur général en 1981. En 2016, il est Président de Blancolor, filiale du même groupe. De 2013 à 2017, Jacques Menicucci est, également, Président de CEPE, le Conseil Européen de l’industrie des Peintures, Encres d’imprimerie et Couleurs d’art. Il est, par ailleurs, membre du Comité de direction du Sipev, le Syndicat des Industries des Peintures, Enduits et Vernis, membre de la Fipec. « Je remercie les adhérents pour leur confiance renouvelée une quatrième fois, déclare jacques Menicucci. Cette longévité à la tête de notre fédération est, pour moi, un facteur essentiel de stabilité pour permettre à nos entreprises de traverser, avec succès, les évolutions majeures qu’elles rencontrent et les crises auxquelles, elles doivent se confronter. Avec humilité, je poursuivrai mon engagement afin de toujours mieux représenter l’ensemble de nos adhérents et porter leurs enjeux aux niveaux national, européen et international. »

L’Assemblée générale de la Fipec s’est poursuivie par une conférence invitant les 180 participants – adhérents et partenaires – à s’interroger sur les enjeux de la raréfaction des ressources et de leur caractère limité. Lors d’une conférence inaugurale, le cosmographe, Maxime Blondeau, proposa de repenser les réponses offertes par l’industrie aux besoins du citoyen dans un monde aux ressources décroissantes. La table ronde suivante porta sur la place de la chimie de formulation face à la durabilité et la raréfaction des matières. Le débat entre Redhwan Amine, Directeur commercial Europe de l’Ouest et du Nord d’Axalta Cotings Systems, Stéphane Bourg, Directeur de l’Observatoire Français des Ressources Minérales pour les filières industrielles (Ofremi) au sein du BRGM, Delphine Guey, Directrice de la communication, des affaires publiques et de l’engagement sociétal, Yara France et Présidente de l’Unifa, Bruno Jacquemin, Délégué général d’A3M et Aquiles Pilidis, Raw Materials & Pack Procurement Manager d’Akzo Nobel a permis de mettre en lumière la vision de la profession à propos de cet enjeu majeur de l’approvisionnement. Celui-ci préoccupe pleinement les industriels de la chimie de formulation, à moyen comme à long terme. Avec de fortes répercussions possibles sur toute la chaîne de valeur, ce sujet devient stratégique. Il doit être, dès lors, abordé au plus haut niveau des organisations et impliquer l’ensemble des fonctions dès l’aval, devenant, sans nul doute, une question essentielle pour la R&D.